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Mythes et légendes , les Sorcières ?



Dans la réalité non, elles n’étaient que de braves femmes connaissant les plantes et s’en servant pour soulager leurs semblables, n’étant la plupart du temps que des guérisseuses, bien souvent bénévoles, Mais ce que l’ignorance, la superstition, la jalousie, la méchanceté, la bêtise humaine en ont fait, oui.


Entrons donc dans le mythe:

Un sorcier ou une sorcière est une personne qui jette des sorts, recourant à la magie. Le seul mot de sorcellerie fait peur à certains. Si l'image du sorcier et de la sorcière est très variable selon les cultures, la sorcière est dans le monde occidental principalement associée à la magie noire, aux sabbats, à sa capacité à voler sur un balai pour s’y rendre, et à sa connivence avec  le diable.

On ne fait pas de différence de nos jours entre magicienne et sorcière, ce qui à mon sens est un tort. La mot sorcière à toujours une connotation négative.

La sorcière, à travers les contes, les romans, les films et les masques des fêtes populaires, est représentée la plupart du temps vieille et laide, voire difforme.





La sorcellerie est pratiquée depuis la plus haute antiquité, elle semble avoir toujours fait partie des croyances et de l’imaginaire humain. Beaucoup d'exemples peuvent en être trouvés déjà dans les textes anciens provenant d'Égypte et de Babylone.

On en parle dans la Bible où elle est condamnée par Moïse, Pline l’Ancien rapporte son interdiction à Rome vers - 450, par la la Lex Cornelia ». La déesse Hécate présidait à la sorcellerie et aux enchantements. Certaines régions et certains lieux, considérés comme des points de passage vers le monde infernal, y étaient associés: marais, lacs, cimetières.





Dans la Grèce antique, la Thessalie, plaine fertile aux multiples cours d'eaux, semble ainsi la région d'origine des sorciers en Grèce; Apulée la qualifie de « terre natale de l'art magique ».  Pamphile est un personnage des Métamorphoses d'Apulée, et habite en Thessalie. Elle évoque les esprits des morts; elle s'éprend de tous les jeunes hommes qu'elle voit et les transforme en pierres ou en animaux s'ils lui résistent.

Sextus Pompée, dans le livre de la Pharsale de Lucain, demande à la sorcière thessalienne Erictho de prédire le sort de la bataille de Pharsale, celle-ci fait alors parler un mort: « Elle vit au milieu des tombes et entend ce qui se passe aux Enfers; elle est maigre et laide, et « ses cheveux mêlés sur sa tête sont noués comme des serpents. » Elle ne sort que la nuit ou par temps d'orage. En Colchide, Médée connait les enchantements, les philtres et les rites d’Hécate, elle réussit à dompter un dragon, mais elle est qualifiée de magicienne et non pas de sorcière, tout comme Circé dans l’Odyssée d’Homère.



Stéréotype de la sorcière: Elle a signé un pacte avec le démon: Le pacte avec le diable est une notion très ancienne et a une origine qui remonte avant le Moyen Âge. Par ce pacte, la sorcière était censée conclure un contrat obligeant le diable à fournir la richesse et des pouvoirs magiques à la sorcière en échange de sa soumission et son âme après sa mort. Les sorcières acceptaient alors de rejeter la foi chrétienne et d'être rebaptisées par le diable, qui appliquait une marque sur la sorcière. Paul Sébillot rapporte que l'on pouvait reconnaître une sorcière se rendant au sabbat parce qu'elle avait « un petit crapaud sur le blanc de l'œil contre la prunelle ou au pli de l'oreille. ».


Elle se rend aux sabbats:


Le sabbat dériverait du mot Sabazzia, les mystères dionysiaques de Thrace. Ces fêtes étaient organisées en l'honneur du « dieu cornu » de la fécondité et de la nature (incarné par Dionysos, Pan, Lug, Cernunnos).

Ces fêtes s'accompagnaient de libations, de danses et d'orgies sexuelles afin de stimuler la fécondité des terres. Les lieux de sabbat étaient en général situés à l'écart des populations, sur un mont ou bien dans une forêt.

C'est à partir du Moyen Âge, par réaction de l'Église catholique, que ce « dieu cornu » est devenu le Diable, nommé Satan ou Lucifer, et que les ecclésiastiques surnommaient Verbouc.

C’était évidemment afin de lutter contre ces pratiques de la vieille religion, celle des Celtes et des Nordiques entre autres, qui faisait de l’ombre à la nouvelle qu’on avait bien du mal à imposer. La définition même du sabbat a été élaborée par les théologiens et inquisiteurs.








Elle vole sur un balai: Les sorcières devaient se rendre rapidement vers les lieux de réunions qui se tenaient en général dans des endroits très isolés. La croyance était que les sorcières utilisaient un pouvoir du diable pour se déplacer rapidement. Soit les sorcières se déplaçaient en volant sans moyen particulier, soit transportées par une rafale de vent ou bien par la seule vertu de leurs pouvoirs magiques. Mais la croyance la plus répandue était que les sorcières utilisaient un balai pour se déplacer. Le balai est un attribut des activités féminines, et son utilisation dans la représentation des sorciers pourrait s'expliquer par la prépondérance des femmes qui en étaient accusées. La sorcière vole la nuit, généralement lors de la pleine lune. La sorcière et la lune vont de pair. Cette idée remonte à l'époque du culte de Diane. Les fidèles de Diane, la déesse romaine de la Lune, croyaient qu'elles pouvaient voler les nuits de pleine lune quand Diane était présente. Au cours de cette nuit, les sorcières enfourchaient leur balai, taillé dans du bois de genêt et enduit d'un onguent composé de plantes.


Elle a des animaux maléfiques comme familiers:


Les sorcières vivent entourées de leurs animaux favoris qui viennent leur apporter des aides magiques. Tous ces animaux (le chat noir, le corbeau, le crapaud, l'araignée, le rat, le lièvre ou la chouette) ont en commun avec leur maîtresse d'être redoutés et mal-aimés: ce sont autant de reflets d'elles-mêmes.

Des milliers de chats ont été brûlés au Moyen Age pour cette seule raison.



Euh non plutôt comme ça ;)

Aussi avaient-elles le pouvoir de se métamorphoser, ce qui leur permettait de commettre leurs méfaits sans être reconnues.

Sous forme de lièvres, les sorcières avaient coutume de se réunir en congrès. La rapidité que leur offrait cette forme leur permettait d'échapper à leurs poursuivants. Les longues oreilles étaient une aide précieuse pour espionner sans être vues. La patte de lièvre est considérée comme un porte-bonheur, preuve qu'une sorcière avait été mutilée de sa main, et donc privée de ses pouvoirs.

Le hibou a été associé à la sorcière car il est un animal nocturne, avec de grands yeux pour espionner, et un cri parfois effrayant et associé à un présage funeste. Les animaux servent de compagnie à la sorcière, qui vit seule et n'a pas de famille, ou encore d'ingrédients pour les potions, philtres…(poils de chat noir, bave de crapaud, fils d’araignée, plume de corbeau ou queue de rat...)





Début des persécutions Au début du Moyen Âge, Clovis promulgue la Lex Salica condamnant les sorciers à payer de fortes amendes. Le code de Charlemagne prévoit également des emprisonnements pour les adeptes de sorcellerie. Parallèlement à ces répressions se développe toute une littérature inquisitoriale (près de deux mille œuvres) dénonçant les pouvoirs maléfiques des sorcières. Parmi ces œuvres, figurent Le Marteau des sorcières, premier livre de poche, De la démonomanie des sorciers de Jean Bodin, le Discours exécrable des sorciers d'Henry Boguet, des traités de démonologie comme le Malleus Maleficarum.

Mais c'est en 1326, par une bulle pontificale du pape Jean XXII que commence la persécution des sorciers qui s'étale sur près de quatre siècles.

 Claude Seignolle précise que ces procès et exécutions concernèrent surtout les femmes: « Satan eut ses prêtres: ce furent les sorciers.

Il eut surtout ses prêtresses: les sorcières; et c'est encore par une conséquence de la plus implacable logique que, les hommes étant seuls admis au service du Seigneur, les femmes, qui en étaient exclues, allèrent en plus grand nombre vers son rival obscur ».

A ces époques, pour vous débarrasser d’une personne il vous suffisait de la dénoncer comme sorcière. Tout le monde connaît l’histoire des sorcières de Salem, épisode célèbre entre tous. Les exécutions des sorcières sont légitimées par les aveux que les inquisiteurs leur arrachent, souvent sous la torture ou les pressions psychologiques. En 1599, le roi Jacques Ier d'Angleterre démontre comment il est possible de prouver la culpabilité d'une sorcière: « Un moyen de savoir si une femme est une sorcière consiste à la jeter nue à l’eau, les mains et pieds attachés ensemble pour l’empêcher de surnager. Une sorcière étant — en théorie — plus légère que l’eau, si elle flotte, elle sera aussitôt repêchée et brûlée vive. Si elle se noie, c’est qu’elle était innocente". Il y a plusieurs textes et dessins démontrant que cette pratique a existé pendant plusieurs dizaines d’années au Moyen Âge.

Les XVIe et XVIIe siècles ont connu les vagues de persécutions les plus horribles. A cette époque les procès en sorcellerie se tiennent presque exclusivement à l’encontre des femmes. Le paroxysme est atteint lorsque les tribunaux civils supplantent ce monopole d’Église. Historiens et chercheurs estiment aujourd’hui le nombre de leurs victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où tant les tribunaux de l’Inquisition que ceux de la Réforme les conduisent au bûcher.


C'est seulement à partir de la fin du XVIIe siècle que l'on assiste au terme de ce phénomène. Si le terme « génocide » n’est apparemment pas le plus approprié, de nombreuses personnes définissent aujourd’hui cette traque à la sorcière comme un crime contre l'humanité.


Depuis le milieu du XXe siècle, on assiste à un retour de la sorcellerie qui s'est développée en partie grâce à ceux qui pratiquent certaines religions païennes ou néo-païennes et se réclamant de la « vieille religion » la religion des anciens, telle que la Wicca.

Tout sorcier ou sorcière n'est pas forcément wiccan.

Certains sont simplement païens d'influence nordique ou celtique, d'autres n'ont pas de religion en particulier.

Ils sont réunis par le culte de la nature, des éléments, des saisons, le culte des Déesses et des Dieux antiques qui sont les symboles des cycles de la nature et du temps, la personnification des principes primordiaux de l’Univers.


« Maintenant très peu de gens croient encore aux sorcières et à leurs rituels magiques. Pourtant, la magie est une découverte de soi en rapport avec son environnement et son principe créateur.

C'est une expérience personnelle qui pousse à l'introspection où tout demeure possible.

La magie ou la vieille religion, telle que les anciens la définissait, ne vous indique pas comment changer le monde mais plutôt comment découvrir votre potentiel créateur à travers un héritage universel.

Jadis, chaque sorcière avait sa spécialité.

Il y avait des sorcières qui guérissaient, soulageaient l'âme aussi bien que le corps.

D'autres étaient consultées pour connaître l'avenir, ou faire parler les défunts, on les appelle aujourd'hui "médium", "clairvoyante".

Il existe plusieurs formes de magie (blanche, noire, draconienne, vaudou, etc.)

Cependant universellement, la pratique de l'ancienne religion, qui n’utilise que la magie blanche, bénéfique, implique un art de vivre, une nouvelle façon de penser, d'agir, de mieux se comprendre, et donne une éthique de vie à chaque adepte.

La pratique de l'ancienne religion est sans discrimination de race, d'âge, de condition sociale.

En somme, elle n'a pas de préjugé».

Chamane Michelle L Gerrior clan du Papillon Monarque , nation micmac (tribu amérindienne )



Un petit aperçu de l'entrée de mon humble demeure ;)



J'en profite d'ailleurs pour passer un avis de recherche ;)



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